LE CONCERT DE GALA 2024

FLOWERS BAND

Le traditionnel concert de gala de clôture a eu lieu à la salle Claude Ménard cette année avec « The Flowers Band » sous la merveilleuse direction du directeur musical Paul Holland. La salle de concert était pleine à craquer à 20 heures, prête pour le début à 21 heures.

La première moitié du 28e concert de gala de Roland-Garros s’est ouverte avec le Brass interprétant « Home of Legends » de Paul Lovatt-Coopers. La musique a commencé avec Luke Barker hors scène et le jeu magnifique de ce merveilleux groupe. Le Flowers Band était certainement en pleine forme dès le début. Ensuite, nous avons tous eu droit à l’un des meilleurs interprétations du week-end, avec le jeu merveilleusement contrôlé de la soprano Paul Richards dans « Flowerdale » de Peter Graham « d’Hymn of the Highlands ». Le groupe était également si réfléchi dans son accompagnement subtil. C’était ensuite l’heure du cinéma alors que le groupe jouait

« Les Indestructibles » de Michael Giacchino, habilement arrangés par Philip Harper ont eu beaucoup de plaisir à être joués et ont été bien accueillis par le public d’Amboise. Nous avons ensuite eu droit à un magnifique jeu de la joueuse de bugle Lauren Chinn interprétant » Magah Seola » composé par Gerald Fahy et arrangé par Sandy Smith. Cela a été joué avec tant d’aisance sur toute la gamme, avec un style lyrique charmant et si bien contrôlé.

Le groupe a terminé son programme avec des pièces « Pall Mall » de Jonathan Bates, « Mayfair » (An Evening in Town) composées par Eric Coates et arrangées par Paul Saggers et « Go to Jail ! » composé par Christian Overhead, qui a été tiré de leur set innovant « Monopoly » de 2021 Brass in Concert, intelligemment inspiré. Après un départ rapide de « Go ! », il y a eu des moments soigneusement observés et chorégraphiés. Quel super set pour terminer la moitié du programme, tout simplement époustouflant de ce merveilleux ensemble.

Une fois l’excitation retombée, c’est le Flowers Band qui est retourné sur scène pour divertir avec le « Grand-papa » de toutes les marches espagnoles, Amparito, composé par Jamie Texidor et arrangé par Aubrey Winter, qui a été livré avec tant de panache de la part de cet ensemble merveilleusement entraîné. Le soliste suivant était le baryton solo Matt Rowe pour interpréter « Napoli » d’Herman Bellstedt arrangé par Geoffrey Brand, qui a été interprété avec tant d’aisance et a fait tomber la salle. Ensuite, comme annoncé, dans un set ABBA « goes Brass » préféré de tous, arrangé par Alan Fernie, qui a été un régal pour le public d’Amboise. Le dernier soliste de la soirée était le tromboniste solo Chris Thomas qui a étonné le public avec « Blue Bells of Scotland » d’Arthur Pryor, interprétation géniale de l’un des vieux favoris. Chris débordait de confiance et jouait avec tellement d’aisance sur toute la gamme. Il a fait preuve d’un excellent jeu lyrique legato, d’une technique exceptionnelle, d’une flexibilité et d’une articulation super rapide.

Quel virtuose impressionnant sur l’instrument, c’était un truc de haut niveau de l’un des meilleurs représentants du trombone dans le mouvement de la fanfare. Le groupe a ensuite changé d’ambiance en interprétant « What Sweeter Musi »c composé par John Rutter et quel bel arrangement de Luc Vertommen, avec le directeur général Paul Holland tirant tant de sonorité chaude du Brass pour compléter le phrasé lettré.

Flowers conclut ensuite son programme avec le finale de la « Symphonie no 4 de Tchaïkovsk »i. Le spectacle s’est éclaté sans une explosion fortissimo et ayant tellement d’énergie et d’excitation créant une atmosphère de carnaval.

A Pleurer!

Quelle pièce finale pleine d’entrain et quel programme merveilleux.

Cela a ensuite été suivi de deux rappels de « Bright Lights Big City » et de la « Toccata en ré mineur » de Bach, ce qui a sans surprise conduit à une ovation debout. À minuit passé, le groupe a laissé le public bourdonner et en vouloir encore plus.

Le directeur musical Paul Holland était également ravi des efforts de son groupe : il en disait long sur l’engagement après être parti tôt le jeudi matin et être arrivé à Amboise le vendredi après-midi, le groupe était encore capable de produire des performances de haut niveau à chaque occasion.

C’était un excellent week-end, même s’il a été un peu épuisant, et nos remerciements vont à tous ceux qui ont participé à l’organisation de Roland-Garros pour avoir fait de ce voyage un voyage aussi mémorable.

Chris Jeans